Note : Cet article est à but humoristique, il n’a en aucun cas une visée promotionnelle du THC ou produits en contenant. Nous rappelons à nos fidèles lecteurs que le THC est une substance illégale en France et en Europe.

Cela dit, si l’on ne peut consommer légalement du THC (le Tétrahydrocannabinol – la molécule psychoactive du cannabis) au sein de nos frontières, rien n’empêche d’observer ce qui se passe outre-Atlantique, où la légalisation du cannabis est effective dans de nombreux Etats. Observation qui peut être aussi bien source de jalousie, stupéfaction, rires aux éclats, ou inspiration pour les plus optimistes qui font fi des aberrations proférées par nos dirigeants POLITIQUES depuis quelques semaines (mois, années, décennies…).

1. Cure-dents au THC (#nepasavaler)

Vous n’en rêviez pas ? Ils l’ont quand même fait ! Le cure-dents infusé de THC, bien entendu.

Pas convaincus du tout, j’ai quand même pris le temps d’en apprendre plus et lire les arguments (voire en imaginer) en faveur de cette révolution technologique. J’ai même failli me laisser convaincre.

Théoriquement, un cure-dent est fait pour… la réponse est dent la question. Mais il est vraisemblablement très déconseillé de les utiliser comme habituellement. Ça commence bien. Il faut dire qu’ils ont l’air bien épais, ces petits bouts de bois. Yannick Noah y trouverait peut-être son compte, mais ça reste limité. Sans rancune, Yannick, j’ai aussi les dents du bonheur.

Heureusement, les cure-dents proposés notamment par Buddies sont aromatisés, goût menthe ou limonade à la fraise. Un goût qui disparaît après une dizaine de minutes, ce qui semble en fait arranger un certain nombre de consommateurs clairement pas emballés par ces saveurs. Encore raté.

« Mais ils doivent bien défoncer un peu, au moins ? »

A raison de 4 mg de THC par cure-dents, si vous restez scotché au canapé après le repas, remettez plutôt en cause ce que vous avez mangé. Non j’exagère, cela n’est pas non plus une quantité insignifiante, même si plusieurs bâtonnets seront certainement nécessaires aux plus coriaces.

Concernant les arguments recevables ? C’est un moyen très discret et pratique de profiter d’un peu de détente, tout en évitant les odeurs qui ne sont pas appréciées de tous. Une alternative qui n’a par ailleurs pas cette vilaine tendance à carboniser vos poumons, et là, même avec la plus grande mauvaise foi du monde, je suis à court d’arguments.

Enfin pas tout à fait. Presque 10% des personnes avalant un cure-dents perdent malheureusement la vie à la suite de cet accident. Le risque zéro n’existe pas. N’avalez pas vos cure-dents.

2. Gel lubrifiant au THC (#netoujourspasavaler)

Ce produit est un bon rappel que THC ne veut pas nécessairement dire « défonce ». Si en Europe on a tendance à se focaliser sur le CBD à qui l’on prête de nombreux bienfaits potentiels, le THC est aussi utilisé dans certains pays pour ses vertus thérapeutiques.

La marque Foria semble être une référence en matière de lubrifiants au cannabis. Les personnes ayant utilisé leurs produits notent les effets suivants : meilleure relaxation, picotements, excitation plus forte et prolongée, orgasmes plus intenses et plus longs. Effets qui se feraient ressentir environ 15 à 20 minutes après application. Vous pouvez consulter ici un retour d’expérience (en anglais) fort détaillé d’une utilisatrice visiblement conquise. Petite mise en garde toutefois : lubrifiant au cannabis et latex ne semblent pas faire bon ménage, le lubrifiant pouvant endommager le latex.

Comme suggéré en préambule, appliquer ce produit sur les parties intimes n’entraîneront pas de sensation de « high ». A moins que… vous ne le BUVIEZ. Vous voulez en savoir plus ? Ça tombe bien, une contributrice de Vice, s’est chargé de détailler son expérience après avoir bu l’intégralité de la bouteille. Un article (encore en anglais, sorry) extrêmement gênant, non pas parce qu’elle détaille ses déboires hormonaux. Mais bien par l’insistance qu’elle a à justifier sa décision de se faire un p’tit cul-sec (sans mauvais jeu de mot) de lubrifiant.

« J’ai fait ce que tout stoner aurait fait dans cette situation [après s’être rendu compte qu’un usage normal de ce lubrifiant ne défonce pas]. »

Euh. Non. Vraiment pas. J’espère que c’est du second degré.

Il s’avère que le flacon contenait 450 mg de THC, soit 20 fois la quantité généralement conseillée pour des produits alimentaires au cannabis. Résultat : trois jours complets marqués d’une très forte défonce, mélangeant hallucinations, cauchemars et une incapacité totale de faire quoi que ce soit de constructif, pour parler gentiment.

Voilà, on met pas ses doigts dans son nez, et on boit pas tout le lubrifiant. Compris ?

3. Brioche au THC (#toujoursplusdeTHC)

Celui-ci reste à ce jour un mystère du côté de CannabisNews. Mais un détail m’avait suffisamment marqué pour en parler malgré tout.

Il s’agit là de petites brioches contenant une crème remplie de THC. Ce produit est donc encore un mystère pour plusieurs raisons :

  • L’entreprise qui produit ces petites merveilles semble inactive depuis environ trois ans. Aucun signe de vie ou communiqué annonçant la fin de la belle aventure.
  • Le media qui a relayé ce produit n’a pas été en mesure de nous dire quoi que ce soit sur la légitimité du produit ou son existence en 2021.

Enfin, un mystère car l’emballage annonce 1000 mg de THC. En termes de THC, on est donc sur l’équivalent de 5 grammes de weed très forte. 15 pilons bien bien chargés. Dans une petite brioche. De quoi calmer un troupeau d’éléphants qui vous foncerait dessus.

Si certaines personnes métabolisent très mal le THC provenant de produits alimentaires, nous n’osons imaginer ce qui est advenu aux quelques téméraires qui ont tenté l’expérience. Les quelques témoignages que nous avons pu trouver semblent toutefois indiquer n’avoir rien ressenti après consommation. De quoi douter du contenu du produit, même si la quantité assez inhumaine de THC supposée se trouver dans le produit avait déjà soulevé certains doutes…

4. Le suppositoire au THC

Peut-être qu’on a 13 ans d’âge mental, à la rédaction de CannabisNews. Et on assume.

En réalité, après avoir esquissé un sourire en voyant ce produit, on s’est vite rendu compte qu’il pouvait être d’une grande aide pour ces dames souffrant notamment de douleurs menstruelles. C’est encore Foria qui propose ces suppos en forme de tampon qui contiennent un ratio THC:CBD de 6 pour 1.

Le THC agit en ciblant les nerfs pour « bloquer la douleur« . Le CBD agit par ailleurs comme un anti-inflammatoire et comme un antispasmodique en traitant les spasmes musculaires survenant lors des menstruations et de l’ovulation. Si ce produit ne vous fera pas ressentir d’effets psychotropes, Foria n’hésite pas à vanter ses bienfaits thérapeutiques.

Dommage que ce produit soit illégal au sein de nos frontières. Cela dit, en cherchant un peu, il n’est pas si compliqué de trouver un équivalent sans THC, à dominante CBD.

5. L’inhalateur au THC

Vous avez un ami qui a arrêté de fumer et est soudainement devenu asthmatique ? Vous trouvez que ça n’a aucun sens ? Il est bien possible que ce petit fourbe se mette en fait de grandes bouffées de THC dans les poumons.

En effet, ces inhalateurs ressemblent beaucoup aux inhalateurs typiques utilisés pour traiter l’asthme. La différence évidente est que les inhalateurs de cannabis libèrent une vapeur remplie de cannabinoïdes et de terpènes. Un dispositif qui pourrait s’avérer extrêmement utile pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires mais souhaitent consommer du cannabis, sans avoir besoin de fumer ou vaporiser leur matière première.

Un inhalateur de cannabis vous fournit des quantités prédéfinies de vapeur chaque fois que vous l’utilisez. Ce qui permet de mesurer soigneusement la quantité de THC et de CBD que vous consommez.

On imaginait avec amusement que ce produit pouvait se faire passer pour un inhalateur contre l’asthme… et il s’avère que des études suggèrent que le THC pourrait en fait aider à lutter contre cette maladie.

Une étude publiée en 2018 s’est penchée sur le cas des récepteurs CB1 en tant que cible du traitement bronchodilatateur. Les chercheurs notent que la question mérite d’être approfondie et recommandent d’effectuer des essais. Il est important de noter que le THC agit directement sur le récepteur CB1. Par ailleurs, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 1973 a révélé que l’inhalation de marijuana provoquait une bronchodilatation. Les chercheurs ont écrit que la marijuana active le récepteur CB1.

L’activation de ce récepteur particulier pourrait entraîner une diminution de la douleur. L’utilisation d’un inhalateur de cannabis pourrait vous permettre de consommer des cannabinoïdes sans les effets associés sur les poumons.

Bonus : Snoop Dogg en renfort

Car que serait un billet à visée humoristique sur le cannabis sans un ou deux Memes impliquant Snoop ? C’est cadeau.

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NASA : L’univers est sans fin. Il pourrait très bien exister une planète recouverte de cannabis.

Selon des sources absolument pas fiables, le rappeur serait depuis quelques semaines en contact avec Thomas Pesquet. Affaire à suivre.